Qui sommes-nous ?
La boutique de l'Estampe est créée par Jeanne & Maxime Schmitt basés à Chalon-Sur-Saône en Bourgogne.
D'où viennent nos produits ?

Nos vêtements sont produits par la marque de vêtements Stanley/Stella.
Ils sont imprimés par Heldenwerbung GmbH - ShirtKing
Nos livres sont imprimés par Amazon Fulfillement en Pologne ou en Italie pour les acheteurs d'Europe.
Les carcasses de nos lampes sont produites par Favresse Dessort.
Notre papier est produit au Japon, importé par Les Papiers de Lucas.
Nos livres
Nos livres sont édités par nous-mêmes à Chalon-Sur-Saône puis envoyés à Amazon KDP, une filière d'Amazon qui imprime des livres à la demande.
L'auteur peut publier des livres physiques, numériques ou audio. Les livres physiques peuvent être vendus sur n'importe quelle autre plateforme, modifiés, réédités ou supprimés à n'importe quel moment contrairement aux versions numériques qui sont obligatoirement vendues par Amazon.
Lorsqu'un livre est commandé, l'ordre est directement transmis à l'imprimeur sélectionné en fonction de sa proximité à l'acheteur final. La commande d'un Français sera transmise à un imprimeur polonais (nous n'avons pas trouvé d'imprimeur français !), la commande d'un Américain sera transmise à un imprimeur américain.
Le livre fabriqué est transporté par Amazon et transite, en France, par l'un des quatre sites de stockage : Saran dans le Loiret, Montélimar dans la Drôme, Chalon-Sur-Saône en Saône-et-Loire et Lauwin-Planque dans le Nord.
Les avantages pour nous :
Amazon n'est pas propriétaire de nos livres. Nous avons nos propres ISBN et sommes propriétaires et responsables du contenu de nos livres pour le meilleur et pour le pire !
L'arrivée d'internet permet de créer et envoyer un manuscrit rapidement et simplement, pas besoin de chercher les petites lettres au fond du tiroir pour les agencer page par page (quoiqu'il nous arrive souvent d'être nostalgiques). Ce qui veut dire aussi que ce manuscrit, stocké sur un serveur, peut être imprimé autant de fois qu'on le souhaite, dans n'importe quelle imprimerie sur la planète, tant qu'internet existe encore. C'est la suppression du système d'un tirage = une édition = un nombre d'exemplaires et de l'investissement coûteux nécessaire à ce type de mise en place.
Le système d'impression à la demande n'est pas parfait, il est dépendant du réseau internet et de grandes plateformes comme Amazon par lesquelles nous sommes obligés de transiter à un moment ou un autre. Nous sommes conscients du système de travail sur ces plateformes, car c'est le même partout et nous savons de quoi nous parlons, nous y avons travaillé.
Les livres vendus par notre voisin libraire ne sont pas transportés à dos de cigogne mais par la société logistique Prisme qui est pilotée par l'association Commission de Liaison Interprofessionnelle du Livre. Ce sont 11 membres provenant des réseaux de distribution et 11 membres du réseau des libraires qui administrent :
- le Fichier Exhaustif du Livre, confié à la société Dilicom qui recense les titres
- la plateforme de distribution Prisme
- le choix et les agréments des transporteurs
- le conseil et l'accompagnement aux libraires dans le choix du transporteur, le suivi qualité et la facturation
- l'achat du transport vers les libraires de province
La CLIL assure aussi la maîtrise et l'analyse des flux logistiques et financiers, la réflexion autour des bonnes pratiques et du développement durable et assure une veille technologique.
Notre objectif sur le long terme est de créer et distribuer nos livres sans que jamais nos livres ne transitent par l'une ou l'autre plateforme.
Un peu plus sur la chaîne de production de nos vêtements
Le cotonnier est connu un peu avant l’Antiquité dans le Pakistan d'aujourd'hui puis en Mésopotamie, il est répandu entre le IIème et le Xème siècle sur toute la péninsule Arabique, le Golfe Persique et l’Asie centrale, l’Égypte… Jusqu’à la péninsule Ibérique. Dans la version hébraïque de la Bible, il est nommé Karpasi, mot sanskrit qui a donné le mot Kapas (ou Karpas) pour désigner la graine du coton en Inde. Le mot coton, lui, vient de l'arabe, mot qui désignait au départ la ville de Khotan, maintenant Xinjiang dans le nord de la Chine.
Durant l'Antiquité en Europe, c'est la laine qui domine tandis qu'en Inde et en Asie Occidentale en général le coton est le plus répandu. Les tissus indiens sont admirés à travers toute l’Europe dès le Vème siècle avant notre ère. À partir du Ier siècle l’exportation du coton en Europe est réellement implantée, même si le coton et son tissu sont encore une denrée de luxe. L’expansion arabe introduit le coton dans le reste de l’Afrique puis le commerce triangulaire facilite sa culture aux Amériques (il était déjà présent en Amérique du Sud au IVème siècle avant J-C). Avec le développement du commerce maritime, le coton inonde le marché européen.
Aujourd’hui, les États-Unis, l’Inde, la Chine, le Brésil et le Pakistan figurent parmi les premiers producteurs de coton. La superficie mondiale assignée à la production de coton est d’environ 36 500 000 hectares et la production mondiale avoisine les 84 000 000 tonnes. Pour ceux qui ont du mal à se représenter les chiffres, ça équivaut à un peu plus de deux millions de baleines à bosse. Je suis sûre que c’est plus facile à visualiser.
L’Inde fournit avec la Chine et le Kirghizstan 73 % du coton biologique mondial.
On peut différencier grossièrement deux modèles de culture du coton. Des grandes fermes qui utilisent des moissonneuses : le coton doit être poussé à maturer de manière homogène, la moissonneuse garde le coton, les graines, la cosse, une partie de la tige. Le travail consiste ensuite à nettoyer le coton et séparer ces différentes parties qui sont revalorisées par l’industrie.
La cosse et la tige sont utilisées pour faire de la cellulose qui sert au papier, aux textiles de rembourrage et à certains types d’isolation. Les graines sont replantées lorsqu’elles ne sont pas OGM, utilisées en complément nutritif pour le bétail et transformées en huile végétale alimentaire pour les humains.

Le coton biologique lui est ramassé à la main, à pleine maturité, dans des fermes de petite taille. La main d'œuvre est plus importante, mais le travail de nettoyage est plus simple.
Le coton que nous avons choisi est acheminé d’Inde, après avoir été égrené et nettoyé, jusqu’au Bangladesh où il est filé, tricoté puis cousu dans les usines partenaires de la marque Stanley/Stella.
Stanley/Stella est une entreprise belge basée à Bruxelles qui existe depuis 2012. Cette marque de vêtement prône l’écologie, la durabilité et une collaboration respectueuse et équitable avec ses partenaires économiques. Elle fabrique et distribue des vêtements destinés à l’impression dont elle a fait certifier la chaîne de production aux normes GOTS, OCS, GRS, OEKO-TEX, approuvé par la PETA et membre de la Fair Wear Foundation. Pour ceux qui ne sont pas doués avec les sigles, ce sont des vêtements en coton naturel et reproductible, cultivé sans pesticides ou herbicides par des agriculteurs rémunérés correctement, filé et cousu dans des usines aux normes où la santé de l’ouvrier et l’utilisation des produits rares comme l’eau, ou nocifs, sont contrôlés, vérifiés et améliorés tous les jours.
De même pour le transporteur partenaire de Stanley/Stella chargé d’acheminer la production, il a été choisi pour ses efforts de réduction de l’impact de son activité sur l’environnement.
Les produits finis arrivés en Belgique sont transmis à notre entreprise partenaire appelée Shirt-King, pour ceux qui ont vraiment du mal avec l’anglais, nous l’avons choisi parce que c’est ni plus ni moins que le roi du T-shirt. C’est une entreprise allemande basée à Teltow à côté de Berlin spécialisée dans l’impression DTG sur des machines spécialement conçues pour réduire l’énergie humaine et environnementale déployée lors de l’impression sur textile. Les machines Kornit mouillent le tissu à l’intérieur de la machine juste avant l’impression et consomment donc nettement moins d’eau. Leurs encres sont à base d’eau et aux normes OEKO-TEX.

Les motifs sont créés par l’Équipe Kitsune, à Chalon-Sur-Saône avec un pinceau, un crayon et quelques couleurs. Leurs productions sont certifiées PAA, c’est-à-dire Produites Avec Amour.
Si vous voulez en savoir plus sur les certifications, voici quelques liens (en anglais) :
La certification OCS
https://textileexchange.org/wp-content/uploads/2021/02/OCS-201-V3.1-OCS-User-Manual.pdf
La certification GOTS